soutenir l’emploi, encadrer le recours aux licenciements économiques

#1erMai à #Vannes 𝑱𝒐𝒖𝒓𝒏𝒆́𝒆 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒖𝒕𝒕𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒔𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔

J’étais présent le 1er mai aux côtés des organisations syndicales et des citoyens, actifs et retraités, pour rappeler la mobilisation de chaque instant du Parti Socialiste et des forces de gauche, au Parlement et dans les territoires, pour défendre les droits et la dignité de nos millions de concitoyen•ne•s qui ne peuvent compter que sur leur force de travail pour (sur)vivre.

Revenir sur la brutale et injuste réforme des retraites, se battre pour l’emploi (notamment industriel), soutenir les services publics et l’État de droit, autant de combats essentiels pour (re)donner tout son sens à la République sociale. Nous pensons évidemment aux salarié•e•s de Michelin, de Sodiaal-Entremont et de tant d’autres entreprises de toutes tailles, en Bretagne et partout dans le pays.

Et j’ai adressé, au nom de la Fédération Parti Socialiste Morbihan, l’expression de notre solidarité militante aux camarades parisiens qui ont été victimes d’attaques injustifiables.

Lire l’article du journal Ouest-France via ce lien : https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/manifestation-du-1er-mai-environ-350-personnes-dans-les-rues-de-vannes-3e7a65f8-2671-11f0-8e4d-80235dd3728c

𝑪𝒐𝒖𝒓𝒔𝒆 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒇𝒊𝒏 𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒓𝒐𝒇𝒊𝒕𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒔𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒚𝒏𝒐𝒏𝒚𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒂𝒍𝒂𝒓𝒊𝒆́𝒔 : 𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒆𝒏𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒍𝒊𝒄𝒆𝒏𝒄𝒊𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒆́𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒑𝒓𝒊𝒔𝒆𝒔 !

Jeudi 15 mai, je suis intervenu au Sénat en tant que chef de file du groupe Les sénatrices et sénateurs socialistes, écologistes et républicains, pour défendre une proposition de loi déposée par notre collègue Thierry Cozic.
Son objectif ? Mettre fin à une logique inacceptable : celle de grandes entreprises (plus de 249 salariés) qui licencient tout en versant des dividendes à leurs actionnaires.

La volonté n’est pas d’interdire les licenciements, mais d’empêcher que des plans sociaux soient utilisés comme des outils de maximisation des profits. Les exemples ne manquent pas : Sanofi, Auchan, ArcelorMittal… et plus près de nous, Michelin, qui a annoncé la suppression de 1 254 emplois à Vannes et Cholet tout en versant, la même année, 1,4 milliard d’euros à ses actionnaires.
Le texte visait également à exiger de ces entreprises le remboursement des aides publiques ou à les empêcher d’en bénéficier. Il faut arrêter l’assistanat pour les actionnaires, la socialisation des pertes et la privatisation des profits. La puissance publique ne peut sans cesse payer les dégâts sociaux de décisions qui permettent l’enrichissement de quelques-uns.

J’ai appelé le Gouvernement et la droite sénatoriale à sortir des postures idéologiques en apportant, à travers ce texte emblématique, une réponse forte et nécessaire face aux dérives de la financiarisation de notre économie. On ne peut plus continuer sur cette logique du pile les actionnaires gagnent, face les salariés perdent.

Malheureusement, la droite sénatoriale a voté contre les articles de la proposition de loi et empêché de fait la suite de son parcours législatif.

Retrouvez en lien mes interventions lors du débat en séance