La 𝟴ème 𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲𝘀 du Sénat s’est tenue « Entreprises en 2025 : s’adapter à un monde qui change » organisée, jeudi 20 mars, par la Délégation aux Entreprises du Sénat, à laquelle j’appartiens en tant que Vice-Président.
Cette journée a permis de réunir des dirigeantes et dirigeants venus de l’ensemble des territoires français, afin de valoriser leurs actions en faveur de la transition climatique. Parmi eux, Tiphaine Turluche, entrepreneure morbihannaise et fondatrice de l’entreprise écoresponsable Les Bottes d’Anémone, dont le siège social se situe à Plescop, a illustré par son intervention ses engagements écologiques.
Après l’accueil par Olivier Rietmann, Président de la Délégation aux Entreprises, et de Gérard Larcher, Président du Sénat, deux tables rondes ont rythmé cette journée : « Les défis de l’entreprise de demain : financement et climat » et « Commerce extérieur : de l’ambition à la conquête », avec l’intervention du Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger.
Dans une vidéo diffusée au cours de cette journée, j’ai présenté les enjeux du rapport sénatorial « Entreprises et climat : se mobiliser pour relever le défi de la compétitivité carbone », dont j’ai été co-rapporteur avec mes collègues Brigitte Devésa et Lauriane Josende (également présente dans la vidéo). Notre rapport formule 21 recommandations pour accélérer la transition climatique des entreprises.
Mon intervention : « Nous avons besoin d’accompagner les entreprises, en particulier les TPE et les PME, avec l’objectif de cibler l’action publique sur le soutien à la réduction nette des émissions de gaz à effet de serre, notamment en privilégiant les technologies et les solutions pratiques où le coût rapporté à la tonne de CO2 évitée est évidemment le plus faible pour maximiser les gains et de faire en sorte que nous respections la trajectoire fixée par les accords de Paris.
Les entreprises ont un rôle absolument clé à jouer, mais pour cela, elles ont besoin d’être beaucoup mieux accompagnées, avec un bouquet de solutions adaptées à leurs besoins dans les différents territoires, en privilégiant l’action pour les petites et moyennes entreprises, qui aujourd’hui n’ont pas les ressources pour faire face à ce mur de la transition climatique, alors même que les chefs d’entreprises et les salariés souhaitent s’y engager avec la plus totale des déterminations ».