Un week-end de mémoire et d’hommages dans le morbihan

À la fin du mois d’avril, j’ai eu l’honneur de participer à plusieurs temps forts dans le Morbihan, afin de saluer l’engagement de nos combattants et anciens combattants et de rendre hommage à celles et ceux qui ont payé de leur vie leurs combats pour la démocratie et les droits humains.

📍 Vendredi 25 avril, j’ai assisté à la cérémonie de présentation au Drapeau au Mémorial de la Grande Guerre à Sainte-Anne d’Auray, aux côtés du général de division Emmanuel Charpy, commandant l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan et du Maire Roland Gastine. Une cérémonie solennelle, marquant l’engagement de 96 élèves-officiers de l’EMAC dans l’armée de Terre. Je tiens à saluer également les associations présentes, les Amis du Mémorial, le Souvenir Français et l’Épaulette du Morbihan pour leur formidable engagement citoyen.

📍 Dimanche 27 avril, j’ai participé aux commémorations à l’occasion de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, 80 ans après la libération des derniers camps de concentration et d’extermination :
• à Vannes, sur le plateau de la Garenne, dans le cadre de la cérémonie départementale autour du Secrétaire général de la Préfecture Stéphane Jarlégand (avec des pensées émues et reconnaissantes pour les anciens Résistants et Déportés du Morbihan dont j’ai eu l’honneur de croiser la route, 25 ans après ma première cérémonie officielle en tant que collégien à Jules Simon inscrit au Concours de la Résistance et de la Déportation)
• puis à Saint-Avé, aux côtés de la Maire Anne Gallo-kerleau.

Merci aux associations et aux descendants pour leur implication décisive au service d’un travail de mémoire plus indispensable que jamais dans nos sociétés trop souvent frappées d’amnésie.

J’ai ensuite assisté, à Pleucadeuc, à la représentation de la pièce Deux mains la liberté, inspirée du roman de Joseph Kessel Les Mains du miracle. Une œuvre forte qui retrace le courage du docteur Felix Kersten, ayant sauvé, au péril de sa vie, des dizaines de milliers de Juifs et Résistants pendant la Seconde Guerre mondiale. Un grand merci et bravo à Irène et Pierrick Latapie, fils de de Suzanne, une Résistante qui a pu revenir des camps grâce à Kersten, aux Maires Armelle Robert et Loïc Balac, à la présidente Nolwenn Modicom et aux bénévoles de l’association Le Maquis en lumière qui ont rendu possible l’organisation de ce très bel événement qui résonne tragiquement avec l’actualité car, oui, nous avons chacun·e la responsabilité et le pouvoir de lutter contre les matins bruns pour embrasser les aurores d’Humanité.

🕊️ En fin de journée, j’ai participé aux festivités « Quéven fête la liberté » dédiées aux 80 ans de la Libération de la Ville de Quéven, qui ont également été l’occasion de dévoiler la nouvelle plaque de la Place de Toulouse par le Maire Marc Boutruche, en présence de Florence Bessy, sous-préfète, et de Ronan Loas, Maire de Ploemeur et vice-président du Département. En 1945, alors que la commune de Quéven est détruite à 85% lors des bombardements pour la Libération de la Poche de Lorient, les élus de Toulouse répondront immédiatement à l’appel à l’aide pour aider à la reconstruction matérielle, humaine et morale de la commune morbihannaise. 80 ans plus tard, Quéven n’oublie pas cette exceptionnelle solidarité et la reconnaissance traverse les décennies.